Depuis toujours R&D est sensible au respect de la politique du bien-être des collègues de la Commission et se bat pour que les missions que leur ont été attribuées soient accomplies effectivement dans un espace de travail qui respecte les impératifs en matière de sécurité, d’hygiène et de bien-être au travail. Malgré les engagements pris par M. Chêne (DG ADMIN) en 2007 et par le Vice-Président Kallas sur le Manuel de l’immeuble type (MIT), présenté comme un document avant-gardiste, R&D constate que l’OIB dérive vers une politique soi-disant innovante proposant des prétendus « open space ».

Cette politique qui se définit comme « révolutionnaire » ne l’est pas du tout en réalité, mais
au contraire n’a comme finalité que de faire des économies au détriment de la santé du personnel et de l’efficacité de leur travail. Hélas la technique consiste à véritablement entasser nos collègues dans des bureaux qui ne sont pas prévus ni conçus comme « open spaces ». R&D ne peut pas l’accepter. De plus, cette nouvelle politique immobilière ne respecte aucun des critères prévus dans le MIT!

Il ne suffit pas d’attribuer un nom à une nouvelle politique d’aménagement du lieu de travail à une action «non réfléchie », non concertée et dépourvue des moyens budgétaires, pour résoudre les besoins de plus en plus accrus d’espace pour des services de la Commission.

Si les « open space » devaient s’avérer nécessaires et utiles pour le bien-être du personnel, R&D demande comme condition préalable une rigoureuse analyse de cette technique d’aménagement qui doit respecter des critères précis (bâtiments adaptés, matériel, mobilier, sélection minutieuse des fonctions pouvant être exercées dans un « open space », respect des mesures de sécurité, …)

R&D réitère avec force que la politique immobilière est de la responsabilité de la Commission et non de l’OIB. L’OIB est chargé, en coordination avec le Comité du personnel, de mettre en oeuvre les lignes politiques décidées par la DG HR et négociées avec les syndicats.

R&D demande dès lors fermement que :

  • les services compétents de la HR assument le rôle qui leur incombe en veillant, entre autres, au respect des principes fondamentaux de politique du bien-être, de la sécurité et de l’hygiène ;
  • la Commission demande à l’Autorité budgétaire les ressources immobilières nécessaires dans le respect du MIT.