Une pomme est une pomme et pas une poire. Ne mélangeons pas !

Nous sommes des fonctionnaires européens, et à ce titre, internationaux. La grande majorité de nous a quitté son pays d’origine, sa famille et ses amis pour travailler pour l’Europe et non pas pour les administrations de nos pays.

Bien que nos salaires soient assujettis à l’index de Bruxelles, à hauteur de 40 %, et aux index nationaux de certains Etats-membres, nous devons comparer ce qui est comparable.

Afin de rester cohérente avec des études qu’elle a déjà lancé elle-même, notre Administration doit comparer nos salaires à ceux offerts par d’autres organisations internationales et dans le secteur des multinationales. On ne peut, en aucun cas, les comparer avec ceux des administrations nationales.

La Commission veut-elle se laisser imposer par le Conseil des règles adaptées en matière de salaires ou aura-t-elle le courage de s’informer et de vérifier la cohérence des politiques salariales des fonctionnaires internationaux et des multinationales avec la politique salariale au sein de nos Institutions européennes?

La Commission va-t-elle prouver au Conseil que nos salaires ne sont pas trop élevés et souligner que nos salaires sont « all inclusive » sans 13ème mois, sans pécule de vacances, sans chèques repas, sans voiture de société, sans aucune déduction fiscale, etc. ?
Après les multiples réductions déguisées de nos salaires devons-nous encore accepter que la fonction publique européenne soit moins attractive ?
En voici quelques exemples et la liste des sacrifices est longue:

Recrutement à un niveau inférieur de salaire ( AST 1 = l’ancien D 4, AD 5 = l’ancien B5)

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  • Recrutement à un niveau inférieur de salaire (AST 1 = ancien D 4, AD 5 = ancien B5),
  • Grades vides et allongement de la carrière,
  • Limitation des échelons (5 au lieu de 8),
  • Transformation du prélèvement de crise en un prélèvement spécial permanent,
  • Modifications dans les allocations scolaires,
  • Prise en compte du coefficient correcteur pays et non plus capitale,
  • Modification concernant la pension de  ceux n’ayant pas eu 20 ans de service ou 50 ans                 d’âge au 1er mai 2004 : taux d’accumulation annuel 1,9 % au lieu de 2 %….  etc. etc…..
Nous en avons assez d’être mal considérés et critiqués.
Notre salaire doit être et rester le salaire d’un fonctionnaire international, expatrié, multilingue (trois langues obligatoires), multiculturel, pour une fonction publique indépendante et composée de ressortissants de tous les Etats-membres. Un personnel de qualité: cela se paie !